Famille: MORIN Robert / GELINAS Eva (F111962)
mar. 28 juin 1952
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Masculin
MORIN Robert
Naissance 5 déc 1925 Saint-Ignace-du-Lac,,Lanaudière,Québec,Canada, 
Baptême 6 déc 1925 Saint-Ignace-du-Lac,,Lanaudière,Québec,Canada,Église de Saint-Ignace-du-Lac 
Décès Inhumation Mariage 28 juin 1952 Macamic,,Abitibi-Témiscamingue,Québec,Canada,Église de Macamic 
Type Religious marriage Père MORIN Alphonse | F111789 Feuille familiale Mère AUMOND Claudia | F111789 Feuille familiale
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Notes Mariage:
- C'est à partir de l'activité rurale que naquit notre charmant villageLes premiers colons sont venus s’installer à Colombourg pour plusieurs raisons. La premièreétant pour échapper à la conscription, lors de la guerre de 1914, en se cachant dans cet immenseterritoire qu’est l’Abitibi. Le prix des terres les stimulait aussi, puisque dans leur village natal ellesétaient trop dispendieuses pour leurs moyens. Nos terres étaient riches en bois, la culture y était facile.Ils furent séduits par la richesse et la beauté de ce coin de paradis. Beaucoup de travail devait être faitpour parvenir à s’installer. Ils commencèrent donc à défricher et à construire des camps. Quand unepartie de la terre était prête, ils firent venir leurs familles par le train, car il n’y avait aucune route pourse rendre ici.A force de courage et de ténacité, les colons ont construit, petit à petit, un village bienmodeste. Au fil des ans, le village s’est agrandi. Au début, tous les villageois avaient des terres avecdes animaux.Aujourd’hui, plusieurs de ces fermes sont disparues. Il n’en reste que quelques-unes et ce sontsurtout des fermes bovines, celle de : Phydime Bédard, Roland Labbé, Jean-Noël Dumont, GérardApril et Entreprises C.Pouliot. Une seule ferme laitière existe encore dans la paroisse, c’est la fermedes Entreprises Yvon Vezeau. Elle est située sur la route 111, secteur Colombourg. Installée au rang10,la toute nouvelle ferme ovine de Jasmin Mercier et Julie Cadrin est l'unique du genre àColombourg. Les fermes forestières sont propriétés de Freddy Gallichan, Jean-Claude Frappier, LouisMorin (anciennement propriété de Claude Morin) etJean-Marie Labbé. D’autres sont en expansion.Voici maintenant la description de quelques-unes d'entre elles :Ferme des Entreprises Yvon VezeauLa ferme Vezeau a vu le jour en 1949. Bernard décida, après avoir passé un hiver dans leschantiers, de construire une grange et une étable. Leur ferme comprenait 4 vaches et d’autresanimaux, dont des poules et des poulets de grain qu'il vendait dans les épiceries. Une bonne quantitéde pommes de terre était aussi récoltée pourêtre vendues au Sanatorium de Macamic et dans lesépiceries. En 1959, ils décidèrent de faire de la production laitière. Elle fut leur seule et uniqueindustrie. Dans la même année, le 11 mai plus précisément, un incendie détruisait tous les bâtimentsde la ferme. Ils ont pu sauver les 15 vaches. Pour les traire, il a fallu qu'ils s’installent dans une grangechez le voisin. L'étable n'étant pas occupée depuis plusieurs années, la traite se faisait dans desconditions difficiles. Dans le même incendie, ils ont perdu un tracteur, 20 porcs et le grain pourlessemailles. Mais grâce à l’aide des voisins, ils purent construire une nouvelle grange qui était installéesur le lot 51. Ce fut une épreuve qui demanda beaucoup de courage. Plus tard, ils ont acheté les lots50 en 1970, 52 en 1972 et 53 en 1973. Après avoir fait prospérer leur ferme, Bernard et Marie-Rosel'ont cédée à leur fils cadet, Yvon, en 1983. Aujourd’hui, Yvon a fait progressé la ferme. Il a acheté 8terres. Son troupeau se compose essentiellement de vaches de race Holstein. Sa ferme est maintenanttoute automatisée.Ferme forestière FrappierLe propriétaire de cette ferme est Jean-Claude Frappier. En 1976,il commence uneplantation qui aujourd’hui atteint 90,000 arbres. En 1983, il participe au concours du MériteForestieret depuis il a obtenu une médaille de bronze et d’or, entre autres.Activités rurales-51-Ferme Jean-Claude & Madeleine PoulinSuite au décès de mon père, Roland Mongrain, Jean-Claude et moi, nous nous sommes lancésdans l’aventure d’uneferme laitière. Au début, la ferme avait une grange et une étable avec 21 vacheslaitières. Au fil des ans, nous avons défait les bâtiments de ferme pour en construire de plus grands etde plus performants. Nous avons installé des équipementsmodernes avec un réservoir à lait et destrayeuses automatiques. Nous avons agrandi le troupeau jusqu’à 31 vaches. La race de vaches quenous avions était de la race Holstein. Cette aventure a durée 32 ans et en l’an 2000, nous avons décidédeprendre une retraite bien méritée. Nous avons vendu la ferme aux Entreprises C. Pouliot inc etnous noussommes construit un peu plus loin.Ferme forestière Freddy GallichanLot 61 rang 4 : Voici les premiers occupants de ce lopin de terre, parcellede Colombourg.En 1913 – Dosithé Lafontaine1915 – Alexandre Ayotte1931 – Colonisation1936 –Joseph Gallichan qui fut propriétaire seulement un an. Monsieur Gallichan fut victime d’unaccident de la route qui lui coûta la vie. Après plusieurs démarches (pas toujours faciles), le lot futcédé à son fils Freddy. Aidé de sa mère, de ses soeurs et le mari d’une de ses soeurs Jerry Germain,une petite ferme prend racine et la vie continue. Freddy travaille pour la colonisation et bénéficiedestracteurs pour agrandir ses champs de semences. Il fait patenter le lotafin d’être vraiment lepropriétaire. Tous ces propriétaires ont trimé dur pour rehausser cette forêt, défricher, labourer laterre, l’ensemencer et faire les récoltes.En 1969, quoique qu’en disent les anciens concessionnaires, Freddy décide de reboiser tout lelot. Ne cultivant plus, la terre perdait beaucoup de sa valeur. Le ministère Énergie et Ressourcesfournissait les plants qui furent en quelquesannéesnotre orgueil. Comptez-les, vous dépasserez le120,000.Activités rurales-52-Mérite forestier 1987Ferme forestière GallichanFerme forestière Gallichan avant Ferme forestière Gallichan après1987 fut une année gagnante. Nous avons reçu lamédaille d’or au niveau régional et lamédaille d’argent au niveau provincial.Si les arbres sont les poumons de la terre, nous aurons participé à oxygéner notre planète.Au Bourg des Ovins Ca-merCette ferme appartient à Jasmin Mercier et JulieCadrin.Le 1erjuillet 1998, ils achètent leslots36 et 37 du rang 10, canton Palmarolle qui jusqu’à ce jour appartenait à Réal Bilodeau. En janvier1999, la bergerie « Au Bourg des Ovins Ca-Mer » est fondée. La production débute avec 50 brebiscroiséespourdoubler à l’automne1999. À l’automne 2000, le cheptel passe donc à 200 brebiscroisées et 20 agnelles pur-sang ARCOT-RIDEAU, originaires de Toronto. Elles sont achetées pouréventuellement bâtir un troupeau de 500 brebis de race pure quipermettrait de produire des sujets dereproduction et des agneaux de marché..ACTIVITÉSSCOLAIRESActivités scolaires-55-HISTORIQUE SCOLAIREL’instruction est la matière première pour réussir dans la vie. C’est pourquoi, plusieurs écolessesont construites dansles premières années de vie de notre paroisse. Elles étaient bâties dans chaquerang pour donner la chance à tous les enfants d’y aller. Parfois, il y en avait deux par rang. Faut direque dans les débuts de la paroisse,il y avaitbeaucoup plus d’enfants qu’aujourd’hui. Des familles de10 à 20 enfants, ce n’était pas rare.Plusieurs institutrices se sont succédées pour enseigner. Parfois dans des conditions peuacceptables, mais il fallait bien travailler. Lesprofesseursétaientchoisis par le conseil descommissaires, parmi les institutrices qui les avaient avisés qu'elles désiraient travailler.Dans les débuts, les classes étaient multiples, comme dans la série les Fillesde Caleb. Par lasuite, ily avaitunprofesseur par classe. Mais, depuis quelques années, nous revenons à deux niveauxde classe pour un seul professeur, puisque moins d’enfants fréquentent l’école. Les famillesd'aujourd'hui sont moins nombreuses, ce qui occasionnedes fermetures d'écoles àcause du manqued’étudiants, surtout au primaire. Nous sommes chanceux, car notre école demeurera ouverte au moinsjusqu'en 2004.Maintenant, voici les premiers balbutiements dela commission scolaire sur le territoire deColombourg :10juillet1927 Première réunion :Nomination de Philippe Roberge à titre de présidentproposé par Xavier Laprise et secondé par Albert CloutierNomination du secrétaire-trésorier soit :Eugène Cloutierproposé par Xavier Laprise et secondé parWilfrid Moreau.14juillet 1927 Premier conseil des commissaires :M.M. Joseph Dion, Wilfrid Moreau, Albert Cloutier, Philippe Roberge,Xavier Laprise.Mesdames Laura Cloutier et Marie Cloutier étaient payées pour le lavage0,40 ¢ /heure.3 mai 1928 Rapport d’inspecteur des écoles Ed Boily : Institutrices compétentes. Toutesles matières sont enseignées. Terrain de l’école no. 3 est boueux, faire creuserun fossé et charroyer de la gravelle.Manque de pupitre aux écoles no. 1-4 &no. 3-2, besoin d’un autregrand tableau noir, celui qui y est là trop petit et enmauvais état. Faire vider les cabinets d’aisances et munir les écoles defontaine à robinet. Les chaudières non condamnées par le bureau d’hygiène.Fournir une liste deslivresautorisées à chacunedes écoles.3 mars 1929 4e rapport d’inspecteur : École no. 3 à rebâtir. Grand ménage dans l’école no.1. Interrogation des élèves : résultatssatisfaisantspartout. Note/10 : MlleRose Bordeleau, 9 - Gracia Blais, 8- Dorothée Blais, 8,516 juin 1929 Commission scolaire demande aux institutrices leur démission ou qu’ellessignent leurs engagements au même salaire que 1928-1929.Activités scolaires-56-9 mai 1930 Autre rapport d’inspecteur : Emplacement école no.2présentement troppetitpour faire une cour d’école. Note/10 : Gracia Blais, 8,5 - Dorothée Blais, 8,2- Rose-Anna Perreault, 81931 Fermeture de l’école no. 3, cause :manque de bois de chauffage. Professeur :Alice Goulet13 mars 1932 Salaire des institutrices majoré à 250 $/année pour 1932-33.Moyennes des présences aux écoles : no.1-80% ; no.2-72% ; no.3-60%.Moyenne générale : 70 %. Une campagne devrait être entreprise pour que lesécoliers fréquentent régulièrement les classes.4 juin1933Tenirles écoles ouvertes jusqu’au 30 juin. Demander à M. le curé de faire lesexamens le plus tard possible pour ne pas décourager les institutrices et lesélèves.1934 M. Eugène Cloutier recommande aux institutions d’enseigner l’agriculture etla comptabilité agricole.7 janvier 1934 Rapport d’inspecteur : Vos institutricesont bien commencé leur annéescolaire. Je n’airien à reprocher quant à l’aménagement des écoles, il n’yaurait à signaler que l’absence au no.1 du journaldesinscriptions et d’appel,que les fosses d’aisances n’ont pas été vidées.1936 Entente pour de meilleures conditions de travail concernant le chauffage dansles écoles suite à de nombreuses plaintes et au départ de certainesinstitutrices.1937 M.MichelLabbé est commissairedes écoles de Colombourg.Le salaire pour une institutrice étaitde 300$/année.M. Napoléon Goulet avise la commission scolaire de Colombourg, del’engager comme instituteur à l’arrondissement no.3au salaire de750$/année.Proposition par Nazaire Bédard que la résolution par T.E. Morissette en datedu 6 juin, relativement à l’engagement de M. Napoléon Goulet instituteur,soit retirée et remplacée par celle-ci. Que M. Goulet soit engagé commeinstituteur à l’arrondissementno.3 à raison de300$/année. Mlle JeanneDesrosiers institutrice arrondissement no.1 300$/année.1938 Proposé par M. Jules Rousseau que l’ancien arrondissement no.1 soit diviséen 2 nouveaux arrondissements à savoir : arrondissement no.1, comprenantles lots 41à51 inclusivement des rang 4 &5, canton La Sarre faisant partie decette commission scolaire et l’arrondissement no,1-A, comprenant les lots 52-62 inclusivement des rang 4&5, canton La Sarre faisant partie decettemunicipalité.Adopté à l’unanimité.Activités scolaires-57-1939 Le gouvernement du Canada a décidé de distribuer aux élèves, des médaillonscommémoratifs de la visite de leurs Majestés (le Roi et la Reine), visite aupays du15 mai aumilieude juin de la même année.Le département de l’instruction obligeles institutrices à être diplômées, sinonaucune subvention ne sera émise de leur part.1940 Division des arrondissements :École no.1 : lots 32 à 46 inclus, des rangs 10-1.No.2 : lots 38 à 56 inclus,rangs 2-3.No.2-A: 52 à 62 inclus, rangs 2-3, moins les lots 54,55, 56 rang 2.No.3 : lot 21-37 inclus, des rangs 2-3.No.4 : lot 41 à 52 inclus, rangs 4-5.No.5 : 53-62 inclus, rangs 4-5.No.6 : 46 à 62 inclus, rang 1et les lots 54-55-56rang 2.1941 Salaires :Écolesno.3 : MaryHenri …400 $/année.Écoles no.3 : Germaine Bisson …400 $/année.Réparation du toit de l’école no. 2-A pour 2,50$1942 Un rapport de l’inspecteur d’écoles cite les articlesmanquants à l’école, soitun robinet, uncrucifix, uneimage de la Sainte Vierge (confirmantl’importance visible de la religion).Bonus de 25,00 $ à l’institutrice qui remportera la meilleure note auprès del’inspecteur des écoles.Les notes et pourcentages des élèves changeant de niveaux sont extrêmementbas.Les écoles faisaient affaire avec la Librairie d’action canadienne française. Leprix des livres variait de 0,75¢ à 2,00$ (maximum).1943 Le salaire des institutrices passe de 400$ à 600 $/année.Achatde quatre appareils sanitaires pour les écoles no. 1, 3, 5 & 6 au coût de195 $ plus frais de transport et d’installation pour chacune.Demande pour fonder une caisse scolaire.1944 Proposition de la construction d’une école double par M. Adelphe Ayotte.Achat duterrain à M. ErnestMorin pour 400 $, à la condition que le vendeurait le droit de se servir du puits que la Commission scolaire devra faireconstruire.M. Eugène Cloutier nommé contrôleur d’absence à 0,40 ¢ /l’heure.1947 Transport des élèves de l’arrondissement no.3 vers le village par M. NazaireBédard pour 300 $/année.1948 Salaire des religieuses à 800 $/année.1949 À partir de cette année, l’école se fera seulement au village et au couvent.M. Anatole Gélinas propose de faire entrer l’aqueduc à l’école no.6.Incendie de l’école no.3 et reconstruction par M. Julio Rousseau pour 7200 $,il y aura, dans cette école, l’électricité comme celle au village.Activités scolaires-58-1950 Proposé à l’unanimité que lacommission scolaire fasse parvenirdesfélicitations à M. René St-Pierre pour la décoration que vient de lui accorderle Pape Pie III.1951 Proposé par M. Émile Lamarre, de construireune école neuveàl’arrondissement no. 6 et ce,pour 30 élèves.1952 Salaire des institutrices de 900 $ à 1000 $/année dépendant de l’expérienceplus un bonus de 1 $/par élève/mois pour les classes de plus de 30 élèves.1953 M. Ovila Roberge, engagé à 1,20$/l’heure pour les réparations de l’écoleno.6.Demande d’agrandissement de l’écoledu village.1954Pour l'agrandissement : Acceptation de la soumission de M. Gaston Vervillepour 55,000 $.L'école du village offrira l'enseignement jusqu’en 10e année.1989 Réfection de l'école avec un beau grand gymnase. Les étudiants sontexpatriés àMancebourg, le temps des rénovations. Par contre, la classe dematernelle n'est jamais revenue à Colombourg.1994 Démarche infructueuse par lecomité d'école pour avoir la maternelle àColombourg de nouveau.2001 Reprise desdémarches, pardes parentsintéressés, pour rapatrier la classedematernelle dans notre école.55 Extrait

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