Événement |
Le vicomte Richard, fr?ere de Gerbert. r?ecup?ere l'autre partie de l'ensemble millavois (droits sur la vicomte de Lod?eve, moiti?e du Carlad?es et partie de la vicomte de Millau). Il rach?ete en 1112 au comte de Toulouse Alphonse-Jourdain les droits dont jouissaient les anciens comtes de Rouergue ?a Rodez. L'ensemble de ces biens constituera la base territoriale de la nouvelle dynastie issue du vicomte Richard, les comtes de Rodez.
En effet, il acquiert en 1096 le comt?e de Rodez de Raymond IV dit de Saint-Gilles, comte de Rouergue, d'abord pour garantir un pr?et, ensuite ?a titre d?efinitif.
Cette terre n'?etait qu'une petite enclave dans le comt?e de Rouergue et le titre de comte de Rodez ne sera d'ailleurs pris pour la premi?ere fois qu'en 1112 par Richard, vicomte de Carlat.
- Du Xe au XIIIe si?ecle (1238), le ch?ateau fut la propri?et?e des comtes de Rodez, ainsi que Peyrebrune, Thouels et Castor. Il semble qu'?a une ?epoque, il ait ?et?e la possession commune du comte et de l'?ev?eque de Rodez, puisque le comte devait rendre hommage ?a l'?ev?eque pour les ch?ateaux de Coupiac et de Castor.
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"Le serrement des mains. Deux serrements de Richard, vicomte de Carlat: le premier ?a Pierre avant 1103, le segond ?a ?a Gausbert avant 1119", par H?el?ene D?ebax, in Le Moyen-?Age,, n?117.
Les r?egions m?eridionales du pourtour m?editerran?een (Provence, Languedoc, Roussillon, Catalogne) ont connu aux XIe et XIIe si?ecles une soci?et?e r?egie par des institutions f?eodo-vassaliques, conformes dans leurs fondements aux descriptions classiques. Le fief y est omnipr?esent dans d'innombrables inf?eodations et conventions ; l'hommage y est pratiqu?e couramment. Plus originale cependant est la place accord?ee au serment, qui a tr?es souvent ?et?e mis par ?ecrit - on en conserve plusieurs centaines -, et qui constitue le v?eritable acte fondateur du lien f?eodo-vassalique. Un certain nombre des serments languedociens et proven?caux, r?edig?es dans une langue tr?es proche de l'oralit?e occitane, laisse transpara?itre un rituel propre ?a l'acte sacramentel, distinct de l'hommage.
Ce rite se caract?erise par quatre temps forts : l'interpellation, l'?enonc?e des identit?es par la filiation maternelle, le serment sur des res sacrae, et surtout, pendant tout le d?ebut de la c?er?emonie, le ? serrement ? d'une main du vassal dans une main du seigneur, certainement les mains droites. La souplesse du serment, dont on peut moduler les clauses ?a l'infini, et l'existence de ce rituel sp?ecifique ont sans doute contribu?e ?a la pr?epond?erance du serment sur l'hommage dans les relations f?eodo-vassaliques m?eridionales.
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